Accompagnement des élèves de 1ère pro au retour de leur PFMP - OnisepTV : l’information pour l’orientation en vidéo
Accompagnement des élèves de 1ère pro au retour de leur PFMP
Accompagnement des Equipes Educatives
Nous sommes actuellement au lycée Jean Moulin à Torcy, un lycée polyvalent avec une section d'enseignement professionnel avec six classes. Nous venons de participer à une séance de classe de deux heures avec des élèves de première bac pro accompagnement soins et services à la personne, au retour de quatre semaines de stage.
L'objectif de la séance était de permettre aux élèves de libérer un petit peu leur parole et de partager leur vécu en stage parce qu'on ne voit pas les élèves pendant quatre semaines, on ne sait pas ce qui se passe, on ne sait pas du tout ce qu'ils et elles peuvent vivre et l'idée c'est de leur permettre un petit peu de partager et de se rendre compte qu'il y a des similitudes entre les situations vécues chacun et chacune de son côté.
Aujourd'hui, on va travailler en quatre temps. On va travailler par rapport à vos PFMP. Un premier temps où vous allez rappeler là où vous avez fait votre stage, donc là tout le monde est en stage, les points positifs et négatifs de votre stage. Je ne veux pas de détails croustillants, c'est pour après Amelle. Ensuite, faire le lien avec votre projet professionnel. Ça m'a donné envie de travailler avec ce public, au contraire ça ne m'a pas du tout donné envie. J'ai envie de travailler dans cette structure, finalement je voulais être infirmière mais maintenant je suis dégoûtée, je ne veux plus. ça c'est un premier temps. Deuxième temps, vous allez vous mettre en binôme, mais vous n'allez pas choisir avec qui vous travaillez, ça va être au hasard. Et vous allez raconter une situation, par exemple moi, ma binôme c'est toi Laurelis, je te raconte ma situation, où ça s'est passé, quand ça s'est passé, qui il y avait, et qu'est-ce qui s'est passé qui m'a marqué, je l'ai peut-être même vécu, soit j'ai assisté, soit je l'ai vécu, et raconter en détail. Donc tu me le racontes, moi je te raconte la mienne, et après quand tout le monde a fini, on vient raconter aux autres. Moi je raconterai celle de Laurelis, et Laurelis racontera la mienne. Après ça, du coup, on arrive à la dernière étape, où parmi toutes les situations, donc les dix situations que vous allez présenter, on va en choisir une, et on va l'analyser un peu plus dans le détail. D'accord ? Si votre situation n'est pas choisie, vous n'êtes pas vexée.
Le premier temps de la séance, avec un tour de table, permet à chacun de s'exprimer, et en restant à sa place, l'élève n'est pas forcément au centre, et c'est plus facile de prendre la parole en étant assis derrière sa table, plutôt que de passer devant tout le monde en étant debout, sachant qu'il y a des élèves timides aussi. Après, en fait, c'est important que les élèves se rendent compte qu'il y a eu des bons moments en stage, parce que souvent, on va avoir tendance à dire, ça, ça ne va pas, ça, ça ne va pas, et il y a des choses qui vont très bien. Après, il y a des choses qui vont moins bien, mais les élèves ont quand même la maturité de dire, je suis en stage, donc je prends sur moi.
Merci. Maëlys ?
Moi, j'ai fait mon stage en EHPAD à Roissy-en-Brie. Les deux premières semaines, j'ai pas du tout aimé mon stage, mais après, c'était mieux, j'étais beaucoup plus à l'aise. Et ce que j'ai aimé, c'était l'échange avec les personnes âgées, et ce que j'ai moins aimé, c'était les toilettes aussi.
C'est ça que t'as pas aimé, les premières semaines ?
Non, les premières semaines, c'était plutôt parce que j'étais seule, il n'y avait pas vraiment d'équipe avec moi. Enfin, ils m'ont laissée comme ça dans l'EHPAD, et du coup, je savais pas vraiment ce que je devais faire, ce que je devais pas faire, comment aller vers les personnes âgées, etc.
Et tu nous as pas contacté ?
Non.
Tu sais que tu peux, hein ? Après, nous, on les aurait contactés aussi, parce qu'ils ont l'habitude d'accueillir des stagiaires, surtout là-bas. Qu'est-ce que tu veux faire plus tard ?
Je pense toujours être avec les enfants, auxiliaire de puériculture.
Ok, ça marche. Merci.
Lili ?
Moi, j'ai fait mon stage en crèche à Babylou. J'ai beaucoup aimé mon stage. Ce que j'ai aimé, c'est d'être avec les enfants. ce que j'ai moins aimé, c'est qu'il y a eu beaucoup de difficultés, parce qu'il y a des personnes qui sont parties. Du coup, c'était assez compliqué. Mais sinon, j'ai beaucoup apprécié mon stage. Et après, projet professionnel, je voudrais être auxiliaire de puériculture.
ça change pas. C'est ton quatrième stage en crèche ?
Oui.
Et après, le lien avec le projet professionnel était important, parce qu'on est en première, il faut penser orientation, il faut penser l'année prochaine, qu'est-ce que je vais faire. Donc, déjà, réfléchir.
Et plus tard, j'hésite entre infirmière ou sage-femme.
C'est pas le même chemin. Il faudra voir. On va travailler dessus à partir du mois de janvier, sur vos projets professionnels, voir les études, les différents chemins. Et après, l'année prochaine, il faudra faire vos choix. En tout cas, merci pour vos retours sur vos différents lieux de stage. Maintenant, vous allez vous mettre par deux. Et c'est là où vous allez pouvoir raconter vos détails croustillants sur une situation que vous avez choisie. D'accord ? Une situation qui vous a interpellée. Il faut qu'il y ait des choses à dire. En positif ou négatif. En général, il y a plus de choses à dire dans le positif que dans le négatif.
Sur le deuxième temps de la séance, les élèves ont été mis en binôme. Et en fait, les binômes se sont constitués en tirant au sort des images. Cette méthode permet en fait de mélanger les élèves et pas de casser certaines affinités parce que c'est pas le but, mais de travailler avec d'autres personnes. De toute façon, les élèves au retour de PFMP voient bien qu'on travaille pas toujours avec qui on a envie de travailler. Et ça permet aussi peut-être d'être davantage à l'écoute que si c'est juste entre copines.
Il y a une dame, elle a été décédée alors qu'elle l'avait déjà vue. Elle la connaissait pas personnellement, mais elle voyait c'était qui quoi. Et elle a appris qu'elle était décédée.
C'est ça ?
Bah oui, du coup c'est ça. Et après, t'avais dit quoi ? Les employés ? Bah après tout, l'EPHAD, le personnel ? Le personnel, ils étaient tristes.
Et les autres résidents, il faut en parler aussi ?
Bah oui, justement, tous les résidents, tout l'établissement. Parce que je pense qu'ils la connaissaient même.
Ça va aller toi après, pour raconter l'histoire de Marquise ? Oui, c'est ça, c'est ça. C'est ça qui est dur ? Oui. On va t'aider, Marquise elle t'aidera et je t'aiderai.
Bah y'a rien de compliqué en fait
En fait, dès que je vais te raconter une histoire, toi-même…
J'ai envie de raconter une histoire, sauf qu'en fait, ça s'est passé plusieurs fois.
Bah tu peux le dire, ça s'est passé plusieurs fois.
Mais du coup, là, y'a pas de date et où précisément.
Bah tu racontes une fois, de manière précise, et après tu dis que ça s'est reproduit.
Les élèves souvent apprécient en fait, travailler en groupe, que ce soit par deux ou un petit peu plus. Pour les élèves pour qui ça va être un petit peu plus difficile, bah je vais passer. Je vais leur demander si tout va bien, c'est aussi mon rôle, et s'il manque des éléments, je vais aller les questionner un petit peu. Et puis, les élèves ont aussi des questions, à certains moments, ils lèvent la main, je me déplace, voilà. Et puis à certains moments, je m'efface et je les laisse travailler, échanger tranquillement, sans apporter mon point de vue, parce que en tant qu'adulte et professionnelle, j'ai une autre analyse des situations qui sont présentées par les élèves, et donc j'ai l'envie de poser certaines questions, mais je veux, enfin, mon souhait c'est pas que ce soit moi qui les pose, mais que les questions viennent des élèves, et que les échanges se fassent entre paires.
C'est le jour où j'ai pleuré.
J'allais te poser une question, mais je vais attendre.
Parce que je trouve que c'est riche, en fait, pour les élèves, plutôt que moi j'arrive, que je pose des questions, c'est plus facile comme ça, alors que là, il y a une autre démarche, en fait, dans l'analyse. Lorsque je passe voir les élèves, j'essaie de me mettre à leur niveau, pour avoir le regard au même niveau, et autre chose, pour faire le lien avec leur formation, on adopte des gestes techniques et postures professionnelles, et souvent, on demande aux élèves de se mettre à hauteur des publics qui les accompagnent, que ce soit des enfants, du coup, de se mettre à la hauteur d'un enfant pour parler, une personne qui est alité, peut-être de se baisser ou de lever le lit, donc c'est normal qu'en classe, j'essaie de me mettre à la même hauteur pour pouvoir avoir un discours cohérent, et si je peux dire, un peu montrer l'exemple.
Elle était en EPHAD, c'était un après-midi vers 17h, 17h30, elle était dans un salle à manger, et il y avait des activités, elle était toute seule, avec des résidents.
Sur le temps suivant de la séance, il y a eu une présentation croisée, donc les binômes se sont déplacés cette fois, ils se sont passés debout, au niveau, on va dire, du tableau, pour raconter la situation, en fait, de leurs camarades. Ce moment-là, on passe, en fait, dans la prise de parole, c'est différent pour les élèves, puisque là, on est devant tout le monde, on n'est plus assis derrière, parce que la table, c'est quand même une distance, et c'est quand même peut-être rassurant pour certaines. Et donc cette présentation croisée permet justement de prendre un petit peu de recul. Normalement, les élèves ne doivent pas commenter s'il manque des éléments.
Emy, son histoire, elle se passe à Lamasse, où elle faisait son stage, et en fait, c'était un jour… En fait, son histoire, elle est répétitive, ça veut dire que ça a commencé un jour où elle allait faire le change de Déborah, et en fait, Déborah, elle a beaucoup de tocs, et en fait, elle manifeste sa souffrance par la violence. Par exemple, si elle a mal au ventre, elle va être violente, soit envers elle, soit envers les aides-soignantes. Et du coup, ce jour-là, Emy et sa collègue, elles sont allées faire le change de Déborah, et quand elles sont allées faire son change, en fait, elle a un toc qu'elle fait sur elle-même aux aides-soignantes, qui prévient qu'elle va devenir violente. Et du coup, elle a commencé à faire ce toc-là, et du coup, après, elle a tapé Emy. Et du coup, Emy, elle, sur son comportement, elle a dû prendre sur elle, déjà, pour la calmer, et pour l'empêcher de continuer à la taper, elle l'a repris. Elle lui a dit que c'était pas bien, et qu'elle devait pas la taper. Du coup, après, Emy et sa collègue l'ont laissée dans sa chambre, s'est calmée, et elles sont parties.
Le fait de confronter les expériences permet aux élèves de voir que, ces expériences ne sont pas vécues seules, que les autres, aussi, dans leurs coins, pendant quatre semaines, vivent des choses qui sont pas forcément faciles et agréables. Peut-être que certaines ne l'ont pas vécue, parce que les PFMP n'ont pas été faites auprès du même public, mais ils vont se dire « Ah bah, peut-être que plus tard, je le rencontrerai ». Et l'idée, c'est de se conseiller les uns les autres, et surtout d'essayer d'en tirer quelque chose de positif, et sans rentrer en se disant « J'ai mal fait, je culpabilise parce que j'ai pas dit ci, ou parce que j'ai pas dit ça ». Ou « Je suis triste parce que la personne, elle est malade, je sais pas si je la reverrai demain ». Le fait de le dire montre qu'ils ont tous vécu la même chose, et surtout, pour moi, ce qui est important, c'est de montrer que ces élèves sont forts et fortes de pouvoir le faire, parce que beaucoup de personnes ne pourraient pas faire ce qu'ils et elles font en PFMP, c'est-à-dire prendre soin d'autres personnes.
C'est dur, quand même ! Comment, toi, tu l'as perçu ?
Lors du temps 4 de la séance, une situation aurait dû être choisie par les élèves pour pouvoir la développer davantage, qu'on questionne davantage l'élève pour vraiment avoir des détails précis, que l'élève nous explique sa réaction à ce moment-là, ou la réaction des personnes impliquées, et qu'on essaie de trouver des solutions ensemble. Donc chacun ou chacune aurait pu exprimer « Moi, j'aurais fait comme ci, moi j'aurais fait comme ça, je pense que ci, ou je pense que ça ». Sauf que là, les élèves n'ont pas réussi à faire de choix de situation. Certaines élèves voulaient parler de l'accompagnement par un tuteur ou une tutrice, d'autres élèves voulaient parler du décès. Il a fallu rebondir par rapport à ça, et donc les élèves avaient besoin de parler du décès, donc on en a parlé. Et après, on est partis sur le relationnel et l'humain dans ces métiers-là, les métiers vers lesquels les élèves se destinent. Mais c'était un échange qui était assez riche, où beaucoup d'élèves ont pu s'exprimer. C'était une séance très positive, et je pense que les élèves en ressortent assez fiers, puisqu'elles ont pris conscience, je pense, de ce qu'elles avaient réussi à faire pendant quatre semaines.
Lors de cette séance de classe, animée par Cindy Van Der Veen, enseignante en STMS (sciences et techniques médico-sociales), les élèves de première Bac Pro ASSP (accompagnement, soin et service à la personne) reviennent sur leur PFMP (période de formation en milieu professionnel) : analyse de la pratique professionnelle, accompagnement dans le vécu des élèves sur une « situation problème » rencontrée, recueil de la parole, du ressenti sont au programme de cette séance.
Vidéo publiée en mai 2024
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