Prendre conscience des stéréotypes de genre dans l’orientation au lycée - OnisepTV : l’information pour l’orientation en vidéo
Prendre conscience des stéréotypes de genre dans l’orientation au lycée
Accompagnement des Equipes Educatives
Qu'est ce qui me rappelle comment est ce qu'on a lancé cette séance ? À quel moment on a été les premiers à parler d'orientation et genre qu'est ce qui a suscité ce dialogue là ? Est ce que vous vous rappelez ? Oui, dis moi.
Je crois que c'était les spécialités parce qu'on devait visiter des spécialités. On se demandait pourquoi les filles étaient obligées de prendre des spécialités scientifiques.
Et il y avait un autre événement qui a aussi suscité un peu le débat et vous étiez pas pour certaines, certains pas très contents…Oui?
C'est la présentation des classes préparatoires aux écoles d'ingénieurs. Les filles étaient obligés d'y aller,…
… et pas les garçons. Par contre, j'avais quand même demandé à mes volontaires en garçons, d'accord. Et c'est à partir de là, du coup, que vous m'aviez parlé de stéréotypes de genre. Qu'est ce qui me donne une petite définition du coup ?
Oui Marc?
C'est qu'on dit que par exemple les filles elles vont aimer que ca et ne pas aimer ça et le contraire pour les garçons.
D'accord. Donc c'est un ensemble de choses qu'on pense être faites pour les filles. Des comportements, des attitudes qu'on attribue soit aux filles, soit aux garçons en effet, et qui sont des idées préconçues. Des choses qu'on a hélas un petit peu répandues dans la société. Donc aujourd'hui, on se retrouve justement pour parler des dialogues que vous avez construits. Chaque groupe a construit un dialogue par rapport à une situation que vous allez tous et toutes découvrir puisque vous n'avez pas vu les dialogues de vos camarades. Et donc, après chaque dialogue, on reparle ensemble de ce qui s'est dit dans ce dialogue, en quoi il y a du stéréotype de genre ? Est ce que ça a été bien dénoncé pas dénoncé ? Est ce qu'on peut voir des pistes d'amélioration ?
Donc cette séance s'appuyait sur la réalisation de dialogues à partir d'un mini scénario que je leur avais fourni. Ils ont travaillé donc par groupe sur ces mini scénarios et aujourd'hui, ils présentaient leurs dialogues aux autres élèves. Les autres élèves n'étaient pas au courant des scénarios faits par chaque groupe respectif. Et donc l'idée, c'était de pouvoir échanger par rapport aux scénarios qui ont été, ou du moins aux dialogues qui ont été créés par les élèves, d'échanger justement sur quel est les stéréotypes de genre qui étaient soulevés. Quels étaient les choix qui avaient été fait ? Et si on pouvait élargir aussi le débat sur l'établissement et au niveau national, la répartition filles garçons dans les spécialités et les filières ?
Kaoutar envisage une première STI2D pour devenir ingénieur dans le bâtiment après une prépa TSI. Vous savez ce que STI2D déjà? On en a déjà parlé… Domaine: technologique. Alors oui, c'est une filière technologique et c'est plutôt pour travailler dans quel domaine ? Le I?
L'informatique ?
Ingénieur oui, mais… Industriel globalement, d'accord?
Donc ses parents préféreraient qu'elle fasse une ST2S. ST2S, tout le monde voit ? Santé et sociale très bien pour devenir infirmière en raison de ses bons résultats en sciences. On vous écoute, c'est à vous.
Papa, je peux te parler de l'orientation pour la première. Il y a des papiers à remplir.
Pas ce soir. Je suis fatigué.
Mais t'es tout le temps fatigué. S'il te plait. C'est important.
Montre.
Ah, tu pourrais plutôt cocher la case STI2D, s'il te plait?
Pourquoi faire ? Tu vas faire infirmière comme ta mère.
Non. J'aimerais travailler dans le bâtiment.
C'est pas un truc pour toi.
Si, justement, c'est un endroit pour moi. C'est ce que je veux faire.
Non, tu verras, ça te passera. Je suis sûre que ça te plaira ST2S.
Laisse moi au moins essayer, comme ça on sera fixé.
Ce serait du gâchis. En plus, tu as des bonnes notes en sciences.
Vous parlez de quoi ?
L'orientation de ta fille.
Et c'est quoi le problème?
Elle veut partir en STI2D plutôt qu'en ST2S.
C'est quoi?
C'est pour avoir un diplôme d'ingénieur dans le bâtiment. C'est ce que je veux faire plus tard.
Elle ne veut pas devenir infirmière comme toi.
Toutes les femmes de la famille sont infirmière. Tu devrais suivre notre exemple.
Mais je voudrais vraiment être ingénieur. J'adorais la technologie au collège, j'avais de supers notes. C'est le travail dans lequel je me projette le plus.
Tu seras infirmière, point. Fin du débat.
C'est bon. Merci.
C'est seulement certains élèves du groupe, voire tous les élèves du groupe, tous et toutes qui sont intervenus. Ça dépendait. C'est eux qui ont choisi qui est ce qui voulait intervenir à l'oral de part les facteurs de timidité éventuels, ce qu'on peut très bien comprendre. Et après chaque saynète, on a échangé sur l'intérêt de ce dialogue, sur quel est le stéréotype véhiculé, ce qu'on pouvait éventuellement faire, des critiques positives ou négatives sur sur le scénario.
Alors sur le stéréotype de genre. Quel est le stéréotype ? Vas y Marc, peut être. Alors c'est pas toi et t'as pas participé à l'écriture, donc tu peux tout autant. Puis on écoutera peut être aussi Benjamin.
Kaoutar, elle veut, elle veut partir dans l'industrie de l'ingénierie. Sauf que sa maman et son papa lui disent non, que c'est mieux qu'elle aille faire infirmière parce que maman le fait déjà.
Maman le fait déjà. Benjamin? Et qui d'autre fait déjà aussi?
Toutes les femmes de la famille. Et du coup, pourquoi cette filière plutôt qu'une autre d'ailleurs ? Pourquoi celle là en particulier ?
Parce que c'est plus les femmes qui sont dans le métier d'infirmière et tout ça.
D'accord, en effet, c'est une filière qui envoie vers des métiers plutôt féminin. Câline, tu voulais nous dire quelque chose pareil ? La même idée ? Ok, on regarde ça, alors vous pouvez vous rasseoir peut être. Sur la STI2D justement… allez vous rasseoir.
C'était ça qui semblait intéressant, c'est de susciter aussi les réactions des autres pour voir ce qu'ils en pensaient, pour voir si ils avaient bien aussi compris quel était le stéréotype mis en jeu et ensuite de leur apporter un petit peu le complément d'information sur si ce choix de scénario a été fait, c'est aussi parce qu'il pointait une inégalité de répartition des garçons sur certaines filières, certaines spécialités.
Donc au niveau national, la part des filles dans la filière STI2D. On est à 8 % au niveau national, 8 % de filles qui suivent la filière STI2D. Dans notre établissement, on est même un peu en dessous, c'est à dire qu'on a 7 % de filles à la rentrée 2022 qui sont en première STI2D. 93 % de garçons et en terminale, c'est encore un petit peu moins 6,5 %. Qu'est ce que vous en pensez de ces chiffres ?
C'est une majorité de garçons.
Une majorité de garçons. C'est pas un petit peu quoi. Enfin, vous, ça vous choque pas ? Non, ça, Tout va bien quoi?
En fait, je trouve qu'on a un peu. C'est peut être bête ce que je vais dire, mais maintenant on se dit ben oui, il y a plus de filles et ça va être pas une habitude mais…
Plus de garçons?
Il y a plus de garçons. Autant pour moi, il y a plus de garçons, donc on va s'y faire et on va dire ah bah c'est normal.
Ton effet boule de neige dont tu parlais déjà tout à l'heure, c'est parce que c'est comme ça donc va reproduire le schéma. Vous, dans l'établissement, le lycée Benjamin Franklin, vous arrivez de cette année, on vous a dit des choses sur l'établissement? En termes de filles garçons ? Non?
Si. Il y avait plus de garçons que les filles parce que c'était un lycée qui était plus pour les ingénieurs dans tout ce qui est bâtiment, etc.
D'accord, Oui?
Je crois qu'il est plus mathématique que littéraire et du coup ça fait que y a plus de garçons que de filles.
D'accord. Majoritairement, on a quand même plus de garçons dans le lycée que de filles parce qu'ils viennent rejoindre la STI2D mais aussi, comme tu disais, parce que c'est quelque chose qui fait un peu boule de neige. C'est à dire qu'à force de dire qu'il y a des garçons, bah ça devient un lycée de garçons. Et puis ça, ça s'entretient. D'accord?
Cette séance de classe, j'ai décidé de l'organiser parce qu'on a déjà le poids de l'inégalité de répartition filles garçons dans notre établissement qui me semble important aussi de prendre en compte et essayer aussi, au delà du constat, d'essayer de faire aussi un petit peu avancer les choses et de faire prendre conscience aux élèves de ces stéréotypes là. Donc ça, c'est le premier, la première raison. Et la deuxième raison, c'est que cette classe aussi, je travaille avec elle sur un projet qui est de sensibiliser les autres élèves de seconde à l'identité sexuelle. Et c'est vrai que ça s'inscrit aussi bien dans cette démarche d'avoir un regard critique sur les stéréotypes de notre société.
Je vous ai mis aussi un petit un petit document au passage pour vous dire voilà, les stéréotypes, c'est aussi quelque chose qui s'entretient avec d'autres choses, avec les inégalités et avec la discrimination. C'est à dire que quand on dit le stéréotype, c'est les garçons qui sont plus doués en maths, ça c'est le stéréotype. C'est le stéréotype que peuvent avoir les parents, que peuvent avoir les élèves aussi, et qu'ils ont intégré, on en a parlé. C'est à la fois parfois que les parents, à la fois les élèves parfois qui l'ont intégrés. Et du coup, si un prof donne moins l'impression qu'on va réussir, peut être qu'à force ça peut aussi atteindre. On ne parlait d'estime de soi, on parlait d'envie de s'affranchir d'un certain nombre de stéréotypes. C'est plus difficile quand on n'y est pas encouragé. Voilà.
Enfin, moi je pense que c'est le premier écueil, c'est d'éviter de culpabiliser par rapport à ce que pense chacun. La parole est quand même relativement libre et ouverte, donc il faut aussi qu'elle puisse s'exprimer. Donc ça, c'est le premier écueil de penser que nous, on va forcément apporter la solution. On va brandir l'étendard du prof qui n'a pas de stéréotype, alors que c'est pas vrai, il faut se rendre compte que nous même on les véhicules. Ça c'est extrêmement important pour pas non plus rentrer dans une démarche de je dis et tu écoutes. Ça c'est le premier écueil. Le deuxième écueil après, c'est lié à la séance, c'est une séance qui demandait de travailler un peu autrement avec les élèves, donc là, il ne faut pas la faire, enfin en tout cas si on veut mener ce type de séance, il faut la faire en sachant ce qu'on fait voir, même en l'ayant testé dans d'autres contextes. Moi je fais aussi beaucoup d'éducation à la sexualité, donc faire des séances autrement avec les élèves sur des techniques d'animation, même si elles rentrent évidemment dans le cadre pédagogique, ça il faut avoir peut être un petit peu l'habitude, ou du moins avoir expérimenté sur des choses sur lesquelles on est à l'aise. Peut être que pour certains certaines, ça ne va peut être pas être forcément l'entrée la plus simple de parler tout de suite des stéréotypes pour ce genre de séance.
Où est le stéréotype de genre sur cet exemple là? Oui tu voulais prendre la parole?
Angèle elle veut faire la mécanique, mais son père il veut pas je crois, et elle a du mal à trouver un patron parce qu'il a dit que c'est une fille et que du coup ils vont pas la prendre.
D'accord… Et pourquoi ce serait plus difficile pour une fille ? À votre avis? Est ce que ça l'est à votre avis plus difficile pour une fille déjà de trouver un patron ?
Oui, je pense…
Je sais pas trop, parce qu'une fille c'est plus minutieuse qu'un garçon.
Alors toi tu penses que les filles…
Ça veut dire que là, c'est un peu vrai?
Stéréotype de genre!
Parce que oui, ben oui, on est…
On est d'accord, là.
Les hommes sont plus musclés que les femmes.
Marc?
Moi je dis que ça dépend parce que souvent les filles, elles sont plus timides que les garçons et du coup peut être qu'elles auront moins le courage d'aller voir un patron comparé aux garçons qui vont le faire peut être volontiers.
Lucie?
Après moi je trouve vraiment que tout ça, si je fais un peu conclusion, ça dépend des personnes parce qu'il y a des filles qui vont être timides, d'autres non. Il y a des filles qui sont pas minutieuses, il y a des gars qui vont l'être. Donc ça dépend vraiment des personnes et on fait une globalité un peu quand on fait ces préjugés.
Je sais pas si mes élèves ont changé complètement et faut pas avoir non plus cette prétention là je crois. Mais en tout cas ce qui est intéressant c'est les échanges qu'on a eu en fait. Et c'est là où certains je dirais certains, là pour le coup dit j'ai parlé au masculin, ont pris conscience à mon sens un peu plus de ce que c'était que l'inégalité filles garçons et de la non représentativité des filles dans certaines filières et certaines spécialités. Après on verra, on verra aussi au long cours si ça change quelque chose pour eux. Et on ne va pas non plus tout changer avec une seule séance de travail. Enfin quelques séances de travail.
Qu'est ce que vous retenez de cette séance? Ou de ces séances puisqu'on en a eu plusieurs justement sur la création de ces dialogues et sur le partage qu'on vient de faire aujourd'hui? Lucie?
Ben moi c'est peut être quelque chose que j'ai déjà dit, mais je pense que ça dépend vraiment des personnes et de son projet d'orientation. Si une personne veut faire ça, certes, il y a tous les gens autour qui vont me dire faut pas faire ci, il faut pas faire ça, mais c'est ton avenir, c'est pas l'avenir des autres d'un côté, donc c'est à toi de choisir, faire tes choix pour toi vu que c'est ton avenir. L'avenir des autres c'est le leur quoi.
D'accord. Alors je ne sais pas si ça va avoir des conséquences sur vous, chacun individuellement, mais en effet, on s'autocensure sous l'effet de stéréotypes. On s'autorise pas forcément à choisir et à avoir tous les choix possibles. Et donc l'idée de ce qu'on a fait ensemble, c'était de vous montrer que ça existait surtout d'en prendre conscience, et que quand vous allez vouloir faire vos choix d'orientation parce que c'est quand même le nerf de la guerre, cette année en seconde, vous puissiez aussi y réfléchir et être attentifs à ça et si possible vous en libérer le plus possible. C'est ce que tu disais Lucie. Essayer de faire son choix pour soi, pas pour les autres. Essayer de s'affranchir, c'est plus facile à dire, un peu moins à faire. Voilà, merci beaucoup. On s'applaudit!
Le vrai objectif de l'année, c'est pas seulement de choisir des spécialités ou une filière, c'est de choisir des spécialités ou des filières pour mener à bien un projet qui pourra peut être être amené à évoluer, mais au moins commencer à le construire.
Anaëlle Le Nalbaut, enseignante de SVT et professeur principale d'une classe de seconde, anime une séance de classe autour des stéréotypes de genre, et dans le cadre de la promotion de la mixité des filières de formation. Elle vise à faire prendre conscience aux élèves des stéréotypes de genre qui peuvent mener à des choix d’orientation auto-censurés ou censurés par les autres (enseignants, parents, famille, amis…). La séance est axée sur des saynètes jouées par des groupes mixtes d’élèves présentant des situations d’élèves de 2de échangeant sur leur orientation, puis analysées.
Vidéo publiée en mai 2024
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