L'école Estienne, c'est une vieille école, c'est l'école historique du livre, qui a été créée dans les années 1880. C'est évidemment une école qui a maintenant su s'adapter à l'évolution des technologies dans les métiers auxquels elle forme. Donc on a pour l'essentiel deux grands secteurs de formation, d'un côté les industries graphiques et l'édition, et de l'autre côté les métiers d'art et du design, avec pour l'industrie graphique et édition des BTS, le BTS ERPC, études de réalisation de fabrication de produits, le BTS édition, qui est le seul BTS public en France dans ce domaine-là. On a aussi des DN MADE, donc 4 mentions et 11 parcours de DN MADE, ce qui représente quand même un nombre important d'élèves. Et puis on a, pour chacune de ces formations, on a une poursuite d'études en licence pro pour le domaine des industries graphiques et en DSAA pour le domaine des métiers d'art et du design. On a notamment deux BTS, le BTS édition d'un côté et le BTS ERPC de l'autre. Le BTS ERPC, c'est celui qui va traiter de toute la chaîne graphique. Donc tout ce qui est imprimé autour de vous, mais au-delà de ça, il va y avoir aussi tout ce qui est parti plurimédia. Donc il va traiter tout ce qui va être réalité augmentée, sites internet, dans l'ensemble du process. On va dans ce BTS pas faire de la partie créative mais on va par contre partir du projet de communication à réaliser et on va former des techniciens capables de techniquement réaliser le projet de A à Z pour livrer un produit conforme au cahier des charges qui a été demandé par le client. Pour la partie BTS édition ça va être plus orienté vers les métiers du livre et vers les métiers de l'édition où on va s'occuper partir d'une base éditoriale plutôt que d'un projet communication et on va l'amener pareil techniquement jusque à la partie fabrication sans la partie production. Je suis étudiant en seconde année de BTS-URPC. BTS-URPC, c'est études et réalisation d'un projet de communication. Ce qui va être la spécificité, ça va être les parties plus professionnelles, plus techniques, comme l'atelier. En deuxième année, j'ai deux jours à peu près d'atelier. Il y a deux options imprimées, on va dire produits imprimés et options plurimédia. Moi je suis en option imprimée donc on a accès à l'atelier avec toutes les machines. Donc en première année finalement on aborde ces machines et en deuxième année on va ensuite pouvoir les utiliser de manière plus concrète avec les projets. Ce qui me plaît vraiment dans cette formation c'est qu'on va toujours être amené à travailler avec quelque chose de nouveau. Les projets ne vont jamais être les mêmes et c'est ce côté qui est assez... On ne va pas avoir ce côté redondant. Ça c'est super enrichissant de toujours être animé par quelque chose de nouveau. L'objectif est vraiment de travailler vers les éditeurs et de faire des chefs de fabrication en édition. L'ensemble de ces BTS peuvent directement travailler dans le domaine des industries graphiques. On a une très forte demande, notamment au niveau des imprimeurs, tout simplement parce qu'il y a une pyramide des âges qui fait qu'il y a plus de 40% des personnes qui partent à leur retraite dans les dix ans qui viennent. Donc à la suite de ces BTS, qu'est-ce qu'on fait concrètement ? Donc à la suite du BTS édition, on va réellement rentrer dans le métier de fabricant. Donc le fabricant, je le redis, c'est un matériel technique, c'est un chef de projet technique du domaine de l'industrie graphique. Et donc on va le faire dans le domaine de l'édition, on va aller chez les éditeurs pour le BTS édition. Dans le domaine des BTS ERPC, on va plus aller dans les imprimeries ou alors éventuellement dans des agences de communication techniques, ce qu'on appelle des boîtes d'agences de fabrication, qui sont des spécialistes techniques de la communication. A l'école STL, il y a le DMA, c'est le diplôme national du design et des métiers d'art. Il y a quatre mentions qui sont animation, livre, numérique et graphique. C'est un niveau grade de licence, donc ça s'adresse à tous les lycéens qui ont eu leur bac, que ce soit des bacs pro, des bacs généraux ou des bacs techniques. Et donc dans l'ensemble, à peu près au niveau de la proportion, on a la moitié des étudiants qui viennent de Bac STD 2A, donc le Bac Art Appliqué, après on a l'autre moitié des étudiants qui viennent de Bac Généraux et après on a quelques Bac Pro, mais c'est des Bac Pro qui généralement viennent des Bac Pro Arts et Métiers d'Art. Il faut avoir une appétence pour l'art, ça veut dire qu'on n'est pas obligé d'être déjà spécialisé comme pour les baccalauréats appliqués, mais ça veut dire qu'on aime créer, faire des choses avec ses mains, fabriquer, dessiner. Moi, je viens d'une formation littéraire. Je suis rentrée en DN MADE directement après le bac. C'était une formation qui m'intéressait notamment pour l'illustration. C'est quelque chose qui me plaît énormément. Et comme la gravure est très proche de l'illustration, c'est une formation que j'ai découverte au Portes Ouvertes et qui m'a beaucoup intéressée visuellement. On a les cours d'atelier qui sont là les cours vraiment dédiés à notre formation. Donc là, on a tout ce qui est gravure, gravure de taille douce, gravure en relief, donc tout ce qui est gaufrage, etc. Et on a aussi un accès au LEG, le laboratoire d'expérimentation graphique, où on peut faire toutes les autres techniques d'impression, la sérigraphie, la lithographie, l'impression au plomb. Donc voilà, c'est une formation assez complète. On peut être graphiste, on va dire, directeur artistique dans les agences, on peut être motion designer, on peut être relieur, on peut être designer éditorial, on peut être illustrateur, on peut être réalisateur de films d'animation et faire de l'illustration avec la spécificité de faire de la gravure.