Il y a toujours deux catégories d'étudiants qui vont étudier au Royaume-Uni. Il y a ceux qui partent en toute autonomie, donc ils vont décider de s'inscrire sur la même plateforme que les étudiants britanniques, c'est une plateforme qui s'appelle UCAS. Et il y a également les étudiants qui partent, mais dans le cadre de programmes de partenariat entre des universités françaises et des universités britanniques.

Il y a toujours des pré requis en langues. Généralement, on se base sur les scores au TOEFL ou à l'IELTS et on est sur un score à l'IELTS d'entre cinq, cinq et demi et sept à peu près.

Le Royaume-Uni a très bonne réputation pour les études d'art par exemple, pour les études dans les médias également, les sciences politiques. On a également des cursus qui peuvent intéresser les Européens, pas seulement les Français, comme la littérature anglaise. On peut comprendre aisément qu'on ait envie d'être dans le pays pour l'étudier. On a également des cursus qui sont attractifs par leur prestige. C'est à dire qu'un très bon, très bon étudiant peut être attiré par Oxford ou Cambridge.

Si vous avez un master en business, rien ne vous empêchera de travailler en France dans le business, parce que il ne s'agit pas d'une profession strictement réglementée. C'est à la charge de l'employeur qui recrute, qui va estimer en fait l'adéquation du profil.
Si c'est pour une profession qui est réglementée, on est dans un cas qui est plus compliqué pour faire reconnaître un diplôme d'architecte, un diplôme d'infirmier, un diplôme de médecin pour travailler en Europe.
S'il s'agit de faire reconnaître son diplôme pour continuer des études en Europe à ce moment là, c'est à la charge de l'université en France ou en Europe qui va accueillir et qui va estimer le degré de comparaison.

Pour s'inscrire au Royaume-Uni, il faut s'y prendre la dernière année du lycée, c'est à dire que dès le début de l'année, dès septembre, on peut s'inscrire sur le portail UCAS en première année.

Comme dans tout changement de système d'enseignement, il y a une adaptation à un nouveau système, c'est normal.
Le coût de la vie, ça va dépendre non seulement du pays, mais de la taille de la ville, c'est à dire que la vie à Londres, par exemple, est réputée être assez chère puisqu'on a un logement qui est déjà coûteux. Beaucoup d'étudiants à Londres s'organisent pour être en colocation. C'est quelque chose qui est très fréquent et il y a généralement des résidences universitaires sur les campus, qui sont en priorité accordées aux étudiants internationaux.

Ce que ça va offrir ? Non seulement on s'enrichit à partir d'une autre culture, mais en plus de ça, on maîtrise mieux, on a mieux conscience de sa propre culture soi même.