Bonjour Issy. Bonjour. Bonjour. Je m'appelle Claire Lavigerie, je suis vétérinaire. Être vétérinaire, c'est être le médecin des animaux, le garant du bien-être animal. Et notre but, c'est de garder les animaux en forme, dans un état émotionnel et de santé physique le meilleur possible tout au long de leur vie. D'habitude, il nous dit bonjour, sauf que là, il n'avait pas trop bougé, il était tétanisé au niveau de l'arrière du corps. Un animal qui arrive à la clinique est accueilli par mes collègues assistantes. Là, c'est le propriétaire qui va m'indiquer un peu ce qui s'est passé sur les derniers jours. Est-ce que l'animal a des antécédents médico-particuliers que je ne connaîtrais pas ? Et puis, je fais mon examen de la tête à la queue. Ensuite, je vais donner mes hypothèses au propriétaire et lui proposer des examens complémentaires. Ce à quoi on a recours le plus souvent, c'est les prises de sang, radiographie, échographie, suite à une chirurgie, à des examens suite à une hospitalisation. On revoit les propriétaires avec leur animal en consultation pour leur expliquer les résultats, détailler l'état de leur animal actuellement et puis leur donner des conseils, rédiger une ordonnance et puis parfois délivrer les médicaments, sinon les envoyer en pharmacie humaine. Bon courage pour la journée ! Je travaille au quotidien avec d'autres vétérinaires et des ASV. C'est vraiment nos bras droits. On a besoin d'elles tout le temps pour nous aider à tenir les animaux, nous accompagner sur les cas. C'est elles aussi qui voient les urines, les selles, leur qualité, qui peuvent nous en tenir informés. Souvent, elles ont une appréciation un peu fine de l'évolution de l'animal d'un point de vue général. Et donc, on a besoin de leur retour tout le temps. C'est honteux. Une petite grand-mère comme moi ! Ce qui procure le plus de satisfaction, c'est quand même quand on a des actes de médecine qui se passent bien. Par exemple, faire des suivis de gestation et puis voir après la césarienne et puis les petits chatons, les petits chiots vivants, c'est quand même chouette, on ne va pas se mentir. Mais aussi des cas plus difficiles où on a vu des animaux vraiment pas bien et qu'après on a des résultats et que les propriétaires nous disent il est transformé, il est revenu à lui-même, il a retrouvé son comportement, ça c'est vrai que c'est... C'est hyper gratifiant. Les parties que j'aime moins, après, ça va être des fins de vie douloureuses parce que les propriétaires n'étaient pas prêts, parce que c'était accidentel. Et après, tout ce que je vais appeler la maltraitance banalisée. Ici, mon temps de travail est organisé sur deux jours et une nuit. On commence les journées à 9h. Je finis à 20h dans la théorie. Mais les horaires font que les journées où je travaille, je ne fais que ça. 3 kilos 2, c'est bien. Elle a un super poids. Petite panthère. Je pense qu'un vétérinaire, il doit être bienveillant, il doit être consciencieux, appliqué. Et puis après, être vraiment dans l'empathie le plus possible, que ce soit vis-à-vis des propriétaires ou de l'animal lui-même, bien sûr. Beauté. À l'origine, je suis entrée à l'école dans l'idée d'être véto spécialisée dans les chevaux, mais au fur et à mesure des études, j'ai découvert notamment la médecine que j'exerce aujourd'hui, c'est-à-dire ce qu'on appelle la canine, qui était la pratique qui m'attirait. On a des missions pour détecter les actes de maltraitance, donc je dirais qu'on est garant du bien-être animal à plein d'égards, on doit l'être dans notre pratique, dans notre manière d'exercer notre boulot, mais aussi essayer de voir à plus long terme comment garantir le bien-être des animaux au sens général.