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Licence de psycho : idées reçues sur le rythme de travail
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J'ai essayé ça la première année, n'essayez pas. C'est une très mauvaise idée, il faut travailler. Si je révise au dernier moment, ça ne passe pas. C'est scientifiquement prouvé, ça ne passe pas, et donc on se retrouve souvent à ne pas valider son semestre.
Ça m'énerve en fait quand j'entends dire : "Oui, en psycho, vous ne faites pas grand-chose" Forcément, si on compare à la médecine, moi qui ai fait une première année de médecine, effectivement, dans ce sens-là, on peut trouver que c'est pour les glandeurs. On peut dire qu'il y a 20 heures de cours, et après derrière une vingtaine d'heures de travail personnel.
Du coup, c'est vrai qu'en psycho, ce qu'on voit très vite, c'est que les deux premières semaines, les amphis sont remplis. J'ai déjà vu même des gens devoir s'asseoir dans les escaliers. Et quatrième/cinquième semaine, il y la moitié des places qui sont libres. Et il faut savoir s'auto-gérer. Et c'est ce que j'ai fait aussi la première année, je pensais que c'était tranquille, que je pouvais y aller. Et arrivé aux examens, je me suis ramassé devant un mur et j'ai dû recommencer l'année.
On peut peut-être se dire en effet qu'il s'agit d'assimiler du savoir, de lire, d'apprendre les cours, et que ça suffit en licence. Ce n'est absolument pas le cas. Il y a des travaux extrêmement personnalisés qui sont proposés aux étudiants autour de dossiers, de mémoires de préparation à la recherche, des choses comme ça, qui fait que ce n'est pas juste apprendre quantitativement les cours, c'est aussi se mettre au travail avec certains supports qui fait qu'on va devoir rendre des devoirs, rendre des dossiers à certaines échéances, et qui fait que ça demande très souvent une quantité de travail assez conséquente.
On a des exercices à faire régulièrement, que ce soit par exemple en statistiques, des exercices plutôt d'ordre mathématique, ou même en psychologie clinique, on doit travailler sur des études de cas par exemple.
Je fournis un travail assez régulier. Je travaille beaucoup à la bibliothèque universitaire qui, ici à Paris V, est extrêmement riche. J'y vais à peu près deux fois par semaine, j'y reste quelques heures, jamais vraiment beaucoup.
Après, faire des fiches, généralement ça aide beaucoup. Aller aux cours. Prendre des notes ou juste poser des questions, ça permet d'avoir déjà quelques connaissances de base. Mais lire est très important dans cette filière.
Chaque année, plus de 10 000 bacheliers rejoignent les amphis de psycho à l'université. Mais pas toujours conscients de ce qu'ils vont y trouver. Retour sur les idées reçues sur les études de psycho avec des étudiants de l'institut de psychologie de l'université Paris Descartes.
Vidéo publiée en juin 2017
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