Je m’appelle Christine, j’ai 38 ans et je tiens un pressing.
Je suis artisan et je tiens un magasin qui a pour but de nettoyer les vêtements de façon écologique. Le but du travail est de redonner l’aspect initial au vêtement. Lorsque les clients nous les amènent, on passe à la phase de pré détachage, savoir quelle est l’origine de la tâche pour nettoyer efficacement cet article.

On trie les vêtements par matière et par couleur. Puis on choisit le cycle de lavage adapté au vêtement. En fin de cycle, les vêtements sont séchés puis rangés afin d’être amenés au poste de repassage pour une mise en forme.

Je suis indépendante et 2 salariés qui travaillent avec moi à plein temps toute l’année. Il faut avoir une bonne connaissance des textiles et des fibres. Et ensuite, également une bonne connaissance des techniques de nettoyage qui évoluent au fil du temps.
Ensuite, il faut savoir gérer son temps pour que le client puisse récupérer son vêtement très rapidement.

La contrainte principale du métier est que nous sommes debout toute la journée et que nous travaillons dans la chaleur et l’humidité. La deuxième contrainte lorsqu’on travaille dans un pressing traditionnel est l’utilisation du percloréthylène qui est un produit nocif autant pour l’homme que pour l’environnement. Et nous, nous avons pallié à ce problème en passant en pressing écologique.

Dans ce métier, ce que j’aime le plus, c’est avoir les contacts avec la clientèle et essayer de leur rendre service en leur rendant leur vêtement le mieux possible. Pour exercer ce métier, je me suis lancée un peu en autodidacte et je suis allée faire un stage au centre des techniques de nettoyage à sec. Mais par contre aujourd’hui, il existe des écoles qui proposent un brevet professionnel de pressing.

Dans un avenir proche, j’aimerai développer l’activité en me lançant dans la blanchisserie semi-industrielle mais en gardant le côté écologique qui est très porteur dans le Languedoc-Roussillon.