Le packaging, c'est quelque chose qu'on voit partout finalement. On ne se doute pas qu'il y a autant de travail derrière. Quand je suis au magasin et que je vois certains packs que j'ai faits, je me dis, c'est moi qui l'ai fait et tout le monde passe devant, mais personne ne le sait. C'était de créer des jeux vidéo. Pourquoi ? Parce que je trouvais ça très attrayant, puis j'aimais créer des histoires et compagnie. Ça a été aussi la BD. C'était toujours autour des métiers créatifs tout de même, mais sans savoir trop vraiment où aller. Mais c'était vraiment, je pense, c'est les deux choses qui m'intéressaient, c'est-à-dire comment je peux créer des histoires graphiquement. Les jeux vidéo et la BD, c'est des secteurs assez particuliers, donc j'avais pas forcément de connaissances ou d'orientation dans ce domaine-là, puis j'ai découvert le domaine du packaging. Et ça m'a plu, et du coup, je dis ouais, je vais creuser dedans, et aujourd'hui, je suis très content. C'est le hasard des rencontres, le hasard des choses qu'on découvre. J'ai eu l'occasion aussi, quand j'étais plus jeune, que mon père installe un logiciel graphique qui est Photoshop sur l'ordinateur de la famille. C'est quelque chose qui m'a beaucoup plu, ce côté numérique, la création numérique et compagnie. Et à côté de ça, j'ai ma grande sœur qui faisait des études d'ingénieur packaging, qui me demandait des graphismes pour des packagings, pour des projets d'école. Et c'est là que je me suis dit, c'est quand même intéressant, on peut s'amuser, donc c'est cool. Je viens d'un lycée de campagne où les options n'étaient pas très larges, donc j'aurais bien aimé faire des choses plus créatives, mais il y avait très peu de choix dans les filières et donc j'ai continué en filière S. Et j'ai enchaîné tout de suite après avec un DUT packaging, donc assez technique, mais qui mixait un peu la conception déjà et un peu la technique. Et tout de suite après, une licence pro conception et design, où là, c'était vraiment projet sur projet, de la création volumique, graphique. Et j'ai pu directement enchaîner avec des stages dans des agences parisiennes, où là, je me suis vraiment éclaté, où il y avait des beaux projets pour des grandes marques assez rapidement. C'était vraiment une révélation sur ce côté-là. Ce sont des secteurs à bac+3 sur la partie graphique où il est facile de trouver du travail si on s'en donne les moyens. C'est-à-dire qu'on se met en avant, qu'on arrive à contacter les bonnes personnes, de les relancer. C'est-à-dire que ce n'est pas un métier où il faut attendre, il faut être proactif, il faut montrer ce qu'on sait faire au niveau graphique. C'est ce qu'on appelle notamment les books dans ce milieu-là, c'est de mettre en avant tout ce qu'on sait faire et des belles mises en page pour convaincre et dire voilà je suis fait pour bosser pour vous et je vais vous apporter énormément. C'est bien d'être orienté, c'est important, mais à un moment, il faut se faire confiance et ne pas lâcher. Si on te dit que ce n'est pas possible, te dire voilà, essaie, si tu as envie d'essayer, essaie. Et c'est le meilleur moyen pour savoir ce qu'on aime ou ce qu'on n'aime pas. Et un petit conseil plus précis, de travailler l'anglais. Aujourd'hui, c'est très important et ça peut déboucher beaucoup d'opportunités derrière.