Je fais mon apprentissage dans un petit salon. Nous sommes trois avec l’employée et la patronne. C’est un salon individuel. Au niveau des clients, je m’occupe plus des shampooings, de les installer, de les accueillir. Je fais des couleurs. Je passe trois semaines en entreprise et une semaine au CFA. Les techniques que nous voyons en travaux pratiques portent sur les permanentes classiques et les permanentes en quinconce. Nous avons aussi les colorations. Parfois, des modèles viennent et nous travaillons sur eux. Nous faisons des shampooings, des brushings et des mises en pli. Nous voyons les coupes longues, les coupes courtes, les coupes mi longues et puis les coupes homme. Nous avons le cours de technologie pour apprendre le produit. Ils ont des cours de science appliquée où l’on voit une partie biologie et microbiologie. On étudie la peau, le cheveu. Et la science appliquée pour voir comment agissent les différents produits chimiques sur le cheveu mais aussi le danger que cela peut comporter sur leur peau, leur main… En art appliqué, nous voyons les différents volumes de coiffure, comment tracer les anglaises, les frisures, les boucles et les mèches plutôt lisses. Avec notre savoir-faire par rapport aux autres cours, nous allons créer une immense coiffure. En communication, nous travaillons les cours de vente. C’est assez général, c’est-à-dire les ventes de produits mais aussi les ventes de prestations de service. Etre dans une force de proposition afin de pouvoir donner à la clientèle pas forcément que ce qu’elle demande mais aussi apporter un plus. Ce qui me plaît dans la coiffure, c’est le côté créatif, le côté varié car nous ne faisons pas tous les jours la même chose et je ne suis pas tous les jours derrière un bureau car ce n’est pas ce que j’aime. J’aime bien être active et bouger. J’aime aussi la relation avec les clients. C’est le métier qui me plaît depuis que je suis petite. Après le CAP, nous avons 90% de nos apprentis qui continuent en brevet professionnel afin d’acquérir plus d’expérience pour intégrer plus facilement le monde du travail mais aussi dans l’objectif un jour de pouvoir s’installer.