Harry Roselmack, parcours d'un journaliste - OnisepTV : l’information pour l’orientation en vidéo
Harry Roselmack, parcours d'un journaliste
Parcours
Une nouvelle roquette tirée par le Hezbollah a frappé le nord d'Israël. La France a commencé à organiser cette évacuation, pour l'instant volontaire.
Ce qui forge moi ma vocation de journaliste, ce sont les mots, ce goût des mots. Mais c'est aussi et surtout le goût des gens.
Je n'étais pas un enfant, ni un adolescent d'ailleurs, qui était prompt à prendre la parole et à présenter ou à faire le show ou à animer. Non, ce qui m'animait pour le coup, c'était déjà, alors cinq-six ans, c'est peut être un peu tôt, mais quelques années après sept-huit ans, c'est déjà le goût pour les mots, pour la lecture. Je me suis mis à écrire très tôt et j'ai très vite compris la force des mots, l'importance des mots. Mais je n'étais pas tellement dans la notion de présentation. D'ailleurs la télé, ce n'est pas quelque chose que j'avais envisagé quand je me suis décidé à devenir journaliste.
Votre papa était dans la communication, vous m'expliquiez, de sa compagnie de CRS, il animait une émission radio.
Par ailleurs.
Vous, vous avez eu l'occasion de faire vos premiers pas à la radio, à côté de votre papa. Comment ça s'est passé ?
A seize ans, j'ai commencé à faire les flash d'infos dans cette émission, donc j'ai fait mes premières armes de journaliste amateur sur cette radio là, dans cette émission que co-animait mon père.
Journaliste et animateur, ce n'est pas la même chose et notamment en radio, mais en télé aussi. Et je dis ça parce que j'ai beaucoup d'admiration pour les animateurs qui laissent beaucoup plus de place à un talent de rebond, un talent d'improvisation que moi j'ai assez peu. Et moi, ce qui m'a toujours beaucoup rassuré dans ce métier de journaliste, c'est justement la phase d'écriture et de préparation. Parce que justement on a travaillé, on est prêts, on est capable aussi d'improviser si des choses doivent bouleverser le journal, mais on a notre trame, on a notre filet de sécurité.
Votre école de journalisme est là où vous avez tout appris, je vous propose de faire un petit clin d'œil et d'y retourner.
Je suis devant l'EPJT, l'école professionnelle de journalisme de Tours, l'une des quatorze écoles reconnues par la profession.
Je crois que la personne qui est derrière nous, Harry Roselmack, la connait très bien, c'est Nicolas Sourisce. Bonjour Nicolas Sourisce. Bonjour. Qu'est ce que vous faites ici, Nicolas ? Je viens préparer une session télé.
Je suis un peu obligé de vous demander une petite anecdote concernant Harry.
Oui, c'est le côté, excusez l'expression, un peu démerde d'Harry. C'est à dire qu'en fin de première année d'études, on avait tous obligation d'aller faire un stage en presse quotidienne régionale et avec un autre copain de promotion, Harry s'est débrouillé pour être accrédité pour aller couvrir les Jeux Olympiques à Barcelone. Il avait déjà le sens de l'à propos journalistique.
Ici, c'est le studio radio de l'EPJT et on va rencontrer Irène.
En plateau, c'est Harry Roselmack qui a été étudiant ici comme vous à l'EPJT. Est-ce que vous auriez une question pour Harry Roselmack ?
Comment arriver à faire un petit peu son trou sans se perdre, sans perdre ses convictions, ce pourquoi on voulait faire du journalisme ?
C'est une très bonne question, j'ai une anecdote à ce sujet. J'étais dans le réseau France Bleu, mais je faisais partie du pool des jeunes journalistes qui remplaçait les titulaires dans les locales. J'ai été contacté de façon un peu indirecte pour passer un casting. C'était pour le bulletin météo de TF1. Je refuse. Pourquoi je refuse ? Parce que je veux faire du journalisme, je veux traiter de faits d'actualité. Je dis souvent quand j'ai à en parler à des jeunes, puisque c'est souvent les jeunes qui me posent la question, que à ce moment là, il faut choisir entre la notoriété, la célébrité, peut-être aussi un peu plus d'argent que je gagnais jusque là et la sincérité de sa vocation et de ce qu'on veut faire. Eh bien, j'ai choisi ça, donc j'ai continué mon petit parcours à Radio France, etc et ce qui est drôle, c'est que donc six ans plus tard, TF1 revient vers moi pour me proposer de remplacer PPDA au journal de 20 h. Comme quoi, si j'avais fait le choix d'accepter la météo, jamais je n'aurais présenté le 20 h de TF1.
Pour l'émission le Monde Campus Le Mag tournée à Tours, Harry Roselmack, journaliste, revient sur son parcours, son métier mais aussi son gout pour les mots et la lecture.Extraits de cette interview selectionnés par l'Onisep.
Vidéo publiée en avril 2022
Cela peut vous intéresser
Chargée de communication
Houfrane est chargée de communication dans une chaine de télévision locale. Ses missions sont diverses et variées. Elle doit promouvoir les différentes marques de la chaine (site internet, application…) et pour cela rédige, par exemple, des communiqués de presse. Elle gère des projets d’évènements de communication : préparation,...
Dans mon entreprise du secteur des medias
Julien, Journaliste présentateur, Julie, Directrice Marketing communication et opérations spéciales, et Houfrane, Chargée de communication, travaillent pour une chaîne de télévision, leader des audiences à la Réunion. Ils nous parlent de leur parcours, et de nous présentent chacun leur métier aux différentes...
Consultante en communication
Ghislaine est consultante en communication. Elle travaille sur la promotion des bonnes pratiques alimentaires et nutritionnelles.Elle nous présente son parcours et de son métier.
Marion, chargée de communication - Mon développement durable
Au sein d'une association, le chargé de communication, accompagne les chargés de mission dans leur projet. Il les conseille par rapport à leur cible et leur message. Il organise également divers événements pour la promotion de ces projets. Le chargé de communication, s'occupe également d'animer le...
Pauline, social media manager
Pauline est social media manager pour une enseigne de prêt à porter. Elle développe la stratégie de son entreprise sur les différents médias et réseaux sociaux. Elle assure la visibilité de la marque, va virtuellement à la rencontre de nouveaux clients et veille à l’e réputation de l’entreprise.
Cité orientée - Morgane, 16 ans, future conceptrice rédactrice en agence de publicité ?
Morgan, 16 ans, grande lectrice est en première L. Elle aimerait devenir conceptrice rédactrice dans une agence de publicité. Ce secteur suscite beaucoup d'idées reçues et de fantasme, son stage lui a permis de voir la réalité du métier.
Questions de lycéens à Harry Roselmack, journaliste
L’émission Le Monde Campus Le Mag, tournée à Tours, reçoit Harry Roselmack, journaliste. L’occasion pour des lycéens de poser leur question sur son métier et son parcours. Extraits selectionnés par l'Onisep.
Responsable de la communication digitale, Laurence
Spécialiste de la communication en ligne, le chef de projet communication digitale intègre les usages d'Internet, des réseaux sociaux, applications mobiles et du multimédia dans la stratégie des relations publiques d'une marque ou d'une entreprise.
BTS Communication
Une formation pour des jeunes qui aiment communiquer et qui sont intéressés par la publicité. La formation de ces futurs chargé de communication, publicitaires, commerciaux... passe par beaucoup de travaux pratiques et des mises en situation.
Bac pro Communication visuelle plurimédia (Artisanat et métiers d'art)
Ce bac pro prépare aux métiers de la communication visuelle dans les secteurs de la publicité, de l'édition, de la presse et du multimédia.
Parcours de BTS Communication en apprentissage
Anne est apprentie assistante de communication dans le cadre du BTS Communication. Elle nous parle de son parcours en alternance.