Cursus Master en Ingénierie: le parcours de Myriam, ingénieure en aéronautique - OnisepTV : l’information pour l’orientation en vidéo
Cursus Master en Ingénierie: le parcours de Myriam, ingénieure en aéronautique
Parcours
Je m'appelle Myriam, j'ai 28 ans. Je suis ingénieure méthode aérodynamique au sein d'une entreprise d'aéronautique. J'ai fait la formation CMI, cursus master en ingénierie en cinq ans, en spécialité mécanique des fluides. À la fin de ces cinq années-là, j'ai eu un stage dans l'entreprise dans laquelle je suis actuellement. Et ça a débouché sur un CDI dans les semaines qui ont suivi la fin de mon stage.
Je m'occupe de tout ce qui est méthode qui permet de faire du dessin d'aubages. Je m'explique. Je m'occupe d'un logiciel qui permet de concevoir toutes les pales ou hélices, qu'on voit par exemple quand on un moteur. Là, c'est un moteur militaire. Ça permet de dessiner ce genre de pièces. Ça, c'est un aubage de premier étage d'un compresseur basse pression.
Il faut savoir ce que le bureau des méthodes et le bureau d'études. Ce sont eux qui font la conception, et moi je leur fournis l'outil qui permet de faire cette conception-là. J'ai trois missions au quotidien, qui sont : support, c'est-à-dire que l'utilisateur quand il utilise le logiciel, s'il ne sait pas l'utiliser, s'il veut faire quelque chose et qu'il ne sait pas comment le faire, il se tourne vers moi. Je lui explique comment faire. Le bureau d'études a peut-être une envie de faire quelque chose un peu plus exceptionnel, donc il faut apporter des évolutions au logiciel, donc il se tourne vers moi et on essaie d'améliorer. Et le troisième aspect, c'est tout ce qui est un peu plus expertise, donc aller un peu plus loin dans les nouvelles méthodologies par rapport à cette conception et apporter une nouvelle vision.
J'ai fait un bac scientifique, spécialité physique-chimie. Mon objectif à la base, c'était de devenir médecin. J'ai fait deux fois la première année de médecine. J'ai échoué au bout de deux ans, mais j'ai rebondi. Et j'ai finalement décidé de faire une licence Math, info, mécanique électronique. Au bout de six mois, j'ai découvert la formation cursus master en ingénierie qui m'a permis de me spécialiser en mécanique. J'avais découvert, lors de ma formation en médecine, la mécanique des fluides, et ça m'avait plutôt intéressée. Je suis passée de la mécanique du corps, en fait, à la mécanique-mécanique.
Pourquoi le CMI ? Vu qu'on avait des projets et qu'on avait un semestre à l'étranger à faire, et aussi une vocation à faire des stages. Moi, j'avais besoin du technique.
Un des projets qui est typique, c'est la création d'un petit sous-marin. Il y avait l'aspect programmation. On avait l'aspect conception, mais aussi on avait utilisé des capteurs qui permettaient de prendre des mesures physiques. Ce qui fait qu'on a mélangé plusieurs disciplines. Il fallait gérer les tâches de chacun, la planification, parce qu'il faut rendre un rapport, il faut rendre le sous-marin en temps et en heure. Donc, il y a une gestion du temps. Ce sont tous ces aspects qui peuvent servir notamment en entreprise.
En master 1, j'ai pu avoir un stage en aérospatiale. Mon objectif, c'était de déterminer le domaine de fonctionnement de ce moteur. Quand on le branche à la fusée, ça donne ça. Ce sont les programmes Ariane. À la fin de mon master 2, on a un stage de six mois. J'ai fait un deuxième stage dans la même entreprise, mais plutôt dans l'aéronautique.
L'évolution de Myriam entre son stage et son emploi derrière, ça s'est fait aussi sur le fait qu'elle s'était très bien intégrée à l'équipe. Ce qui est intéressant dans l'équipe, c'est qu'on est tous très jeunes, mais aussi d'horizons très différents, donc il y a beaucoup de gens qui ont un doctorat, qui ont fait des passages à l'étranger, des gens qui sont issus d'écoles d'ingénieurs, d'autres qui sont issus de la fac. Ça permet d'avoir un peu plein de points de vue différents, des expériences différentes. Je pense que c'est une réelle force et ça se ressent dans la façon d'aborder les problèmes, et aussi les méthodologies qu'on va mettre en place au quotidien.
C'est vrai que c'est un secteur qui est assez masculin. Quand j'en ai parlé que ce soit à ma famille ou à des amis, quand je leur ai dit : "Je fais de la mécanique", ils m'ont dit : "Tu vas mettre les mains dans le moteur ? Tu vas avoir du cambouis, tu vas être avec la blouse bleue ?" Je fais : "Non, ce n'est pas du tout ce genre. Je vais être ingénieure." Faire des calculs pour… Certes, ça peut être les moteurs d'avion, ça peut être aussi les moteurs de voitures, ça peut être pour pas mal de secteurs. Il ne faut pas que les filles se bloquent en disant : "Ingénieur, c'est pour les garçons."
Vidéo publiée en octobre 2019
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