Bonjour, je m'appelle Magali, j'ai 31 ans, je suis ingénieure du contrôle de la navigation aérienne à la DGAC, Direction Générale de l'Aviation Civile. Mon métier, c'est contrôler les avions, c'est-à-dire les contrôler déjà au sol, du parking vers la piste. Après, on contrôle les avions sur les pistes, on les fait décoller et atterrir. Dès qu'ils ont décollé, on ne les voit plus depuis la tour. À partir de ce moment-là, on les prend sur des radars, on les contrôle et on les espace entre eux. On considère souvent les contrôleurs aériens comme les yeux du pilote. Parce qu'en fait, le pilote voit juste ce qu'il y a autour de lui. Et puis souvent, il ne regarde même pas dehors, il regarde ses instruments à bord. Il ne peut pas voir l'avion qui est juste en dessous de lui. Il ne peut pas voir l'avion qui est juste derrière lui. Donc nous, on permet de le séparer de ses autres avions. Pour être un bon contrôleur aérien, il faut être calme. Forcément, on peut aimer l'aéronautique. On voit les avions tous les jours. On entend les pilotes tous les jours. Donc ça, c'est assez sympathique. Pour tous les pilotes étrangers, on parle tout le temps en anglais. Que ce soit les Russes, les Américains, les Canadiens, les Italiens, tout se passe en anglais. Donc il faut quand même avoir un bon niveau d'anglais. Il faut surtout aimer les avions et puis être calme et tranquille. Il faut d'abord faire un bac scientifique, ensuite faire une prépa, mettre sup, mettre sp, et puis après il y a un seul concours, c'est le concours d'entrée pour l'école nationale de l'aviation civile, l'ENAC, qui est à Toulouse. Après le concours, il y a l'écrit, l'oral, et après l'oral, il y a aussi une visite médicale. On doit avoir une bonne vue, une bonne ouïe et être en bonne forme. Il y a trois ans de formation et au bout d'un an et demi, on est affecté dans notre futur tour de contrôle. Et là, on commence à contrôler les avions. Donc ça, c'est vraiment super parce qu'au bout d'un an et demi, on commence vraiment à exercer le métier. De voir les avions décoller, je trouve que c'est magique.