La filière STD2A, c'est les sciences et techniques du design et des arts appliqués et notre champ d'études, ça va être le design et les métiers d'art.
En troisième, j'aimais beaucoup dessiner, je dessinais un peu tout le temps. J'aimais beaucoup la mode aussi, je voulais, du coup, faire quelque chose en rapport avec la mode.

- Et c'est en 1934 que le premier jean pour femme va apparaître. En 1960, le jean va représenter l'uniforme que vont avoir les hippies et les pacifistes.
- La fabrication d'un jean est en sept étapes. La première étape, c'est la conception sur papier. Donc, lorsqu'une nouvelle collection de jean est imaginée, la première étape se passe au sein d'un atelier de création.

Je connaissais quelqu'un qui était ici, dans cette filière. Elle m'en a dit que c'était une classe dans laquelle on travaillait beaucoup, mais ça ne m'a pas fait peur, et c'était aussi une classe dans laquelle on dessinait et on faisait du design, ce qui est extrêmement différent de l'art plastique qu'on peut avoir au collège. C'est vraiment, on cherche à dessiner et à designer quelque chose pour une cible très précise.

Le design, ça va être justement le travail sur la conception. Ça peut être la conception d'objets très variés. Ça peut être de l'objet très exceptionnel, art artisanal, jusqu'à l'objet très trivial et industriel où vraiment, on va travailler sur la cohérence entre l'aspect extérieur de l'objet, les impératifs techniques en termes de matériaux, de procédés de fabrication, d'usage avec la prise en main aussi, ou d'autres paramètres concernant l'utilisation d'un objet.

- On a étudié à quoi nous fait penser la chaise, des évocations. Ensuite, les différentes parties de la chaise, les matières. Suite à ça, on a fait des assises, des maquettes d'assise. Et ça, c'est le gabarit pour pouvoir voir si c'est la bonne échelle.

Je n'étais pas du tout doué dans le dessin ou dans la représentation. C'était juste une chose qui m'inspirait et qui me donnait envie. J'ai vraiment eu une réelle progression dans mes techniques et dans mes moyens. Et c'est en s'entraînant et en passant du temps dessus que je me suis vraiment amélioré.

On n'attend pas des élèves qui souhaitent faire STD2A des compétences déjà spécifiques. En revanche, ce qu'on attend d'eux, c'est qu'ils aient envie, qu'ils soient intéressés par la filière, par les métiers de la création et du design, puisque c'est une filière qui demande une capacité de travail qui est très forte.

Souvent, il y a énormément de travail à la maison, donc on attend d'eux beaucoup d'investissement. Donc, surtout, ce qu'on regarde, quand ils arrivent, est-ce qu'ils sont motivés, est-ce qu'ils ont envie ? Ça, c'est la partie la plus importante.
Ce qu'on cherche, c'est réussir à s'exprimer par le dessin, à exprimer ses idées et non à faire quelque chose de très réaliste. C'est réussir à communiquer par le dessin.

- On a travaillé sur les jardins ouvriers. Ce sont les jardins communs. On s'est rendus sur place et on a travaillé sur différentes vues.
Les élèves qui ont travaillé sur la planche de comment ils ont ressenti l'espace. Et ça, c'est… Tout ça, ça a été fait de mémoire. Et en fait, on voit que de chaque planche, les représentations varient parce que la manière dont chacun a ressenti l'espace est différent.

Avant, j'étais quelqu'un qui travaillait beaucoup individuellement et avec la filière STD2A, j'ai pu apprendre, vraiment, à travailler en groupe.
J'ai beaucoup progressé dans ma gestion du stress, surtout pour parler à l'oral, en public. Aussi, dans mon autonomie à travailler, dans ma gestion du temps et la gestion de la prise de parole aussi, écouter les autres et se faire écouter.

On peut arriver, entrer en seconde et faire ce qu'on appelle l'option création et culture design. Donc là, c'est vraiment une petite mise en bouche, on n'est pas vraiment en section STD2A, mais en six heures par semaine. À travers cet enseignement optionnel, on va découvrir un petit peu ce qu'on fait, qu'est-ce que c'est que le design ? Commencer à travailler un petit peu sur des carnets de croquis, des choses comme ça, pour découvrir quelques outils graphiques, quelques techniques. Il y a un volet un petit peu plus de culture aussi, où on leur fait découvrir, vraiment, quelques designers, quelques productions.

À l'issue de leur seconde, avec option CCD ou sans option CCD, ils peuvent tout à fait postuler pour une première STD2A. Donc souvent, on a des élèves, en première, qui sont issus de cette seconde avec l'option création et culture design.

Mais on a parfois des élèves qui viennent d'une seconde sans cette option et ils s'en sortent aussi bien puisque, à nouveau, ce qui se joue, c'est l'envie, la motivation, la force de travail et la curiosité. Nos élèves s'orientent dans des formations de design et métiers d'art après le baccalauréat. Souvent vers des DN MADE qui sont, en fait, des formations en trois ans équivalentes à un grade licence et qui s'orientent davantage sur une spécialité. On a certains élèves, aussi, qui s'orientent vers les grandes écoles de design, qui passent les concours. Ça peut être de ENSCI, des arts décoratifs aussi.
On a d'autres élèves, aussi, qui préparent, justement, les concours des écoles d'art. Il arrive aussi que certains élèves s'orientent davantage vers la fac. Parfois, on a des élèves, aussi, qui préparent vraiment des concours très pointus. Ceux qui s'intéressent beaucoup à l'histoire de l'art peuvent préparer le concours de l'École du Louvre, ça arrive aussi. Souvent, ils tirent quand même des compétences très fortes de leur passage en STD2A. Et donc, globalement, ce sont aussi des bons élèves qui peuvent se réorienter facilement.