Alors la mission des contrôleurs de la spécialité sécurité navigation affectés dans des unités comme la mienne, c’est-à-dire, unité littorale des affaires maritimes. Cette mission est une mission essentiellement de police. Il s’agit donc de veiller au respect de la réglementation des pêches, au respect des règles de navigation. Il s’agit également de contrôler le matériel de sécurité embarqué sur les navires. Il y a également une activité terrestre.

Alors les contrôles à terre concernent les contrôles des criées, c’est-à-dire des points de débarquement des produits de la mer. Le contrôle de toute la filière de commercialisation, les marchés, les poissonneries. La surveillance des gisements naturels coquillés.

Les contrôles effectués sur les navires de pêche portent sur la taille des poissons pêchés, sur le matériel utilisé par le bateau, sur la zone de pêche. On veille au respect de toute la réglementation des pêches qui est aujourd’hui essentiellement une réglementation européenne.

Le travail de contrôle en unité littorale est un travail de police avant d’être un travail de marin.
Il faut pour travailler chez nous avoir un état d’esprit propice au contrôle, être à même de remettre en cause les affirmations des gens contrôlés, être à même de leur tenir tête, de leur notifier donc des infractions, c’est-à-dire, qui ne faut pas hésiter à se fâcher de temps en temps quand c’est nécessaire.

Après un bac scientifique, j’ai commencé des études de biologie à la faculté des sciences et puis très vite, j’ai passé un certains nombres de concours administratifs parmi lesquels le concours d’entrée dans l’administration des affaires maritimes.

Le plus plaisant dans notre travail, c’est la diversité des actions à mener. On travaille à terre, on travaille en mer. On travaille au contact des plaisanciers, au contact de la pêche professionnelle, au contact de la filière de commercialisation sur un territoire qui est assez vaste puisque c’est le département. Donc cette variété fait qu’on ne s’ennuie pas dans notre métier.